Le club a été très convenablement représenté lors de cette manifestation à but caritatif : nous étions 9 sur le grand parcours, plus Jean-Yves (par intermittence) à pédaler pour une bonne cause ; pour ce qui est du parcours moins long, dont je n’étais pas, je ne sais pas exactement, mais j’ai aperçu Jean-Marie B., Bernard C., Georges (venu d’abord « s’échauffer » sur le début du 100 km), Dominique (mais il avait manifestement raté le second départ)… et deux anciens licenciés (Michel S. et Eric B.). D’autres ?
A nouveau, le soleil a brillé par son absence : pas de brouillard, cette fois, mais un ciel bien couvert ; température douce, vent d’est assez vif, des grimpettes, dont celle de Coyviller – de quoi se faire mal, y a pas de doute (1300 m de dénivelé pour le 100 km, en partant du bas de Nancy). Un parcours pas très original, faut bien le dire, sur des routes habituelles, vers l’est puis vers l’ouest (avec deux passages à Haraucourt et Crévic, ce qui permettait aux organisateurs de ne proposer qu’un seul lieu de ravitaillement – ce qui peut se comprendre).
Quelques notations :
Cette fois, le beau vélo tout neuf d’Amico a été opérationnel, pas de chaînon manquant, pas de déraillement.
Nono progresse en descente à chaque sortie, ça se confirme, mais c’est au détriment de ses montées… Faut dire qu’il avait oublié son bidon, celui qu’il remplit de bons « produits ». Michel Vélibest, notre technicien du web, pédale bien en ligne, et c’est très efficace : il possède son métier à fond, cet homme-là.
Patou des Corbières essaie de mouliner aussi vite que le Cabri des Alpes (Dominique, un VVV qui voltige en montagne), et plus la pente est raide, plus les manivelles s’emballent, faut voir ça.
Moi, je préfère monter plus gros : ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi je monte moins vite. Sauf en pulsations cardiaques : ceci pourrait expliquer cela ?
Jalabert ne nous a pas accompagnés : il signait un bouquin au « Livre sur la Place » ; un bouquin écrit en langue de bois ? Je suis un mauvais esprit : quand je lis certains de ses propos, ça me fait rire. Exemple, sur Armstrong en 2012 : « c’est quelqu’un qui a toujours fait du bien au vélo. Je suis persuadé que c’est un immense champion. » Autre exemple, en 2013, lors de son audition devant le Sénat : « Chez Once le soir des étapes, le médecin nous faisait un soin, une récupération, mais on ne savait pas vraiment ce que c’était. Une relation de confiance s’installait avec les docteurs, et on ne posait plus de questions. On était soigné, je n’ai jamais dit le contraire. Mais était-on dopé ? Moi je crois que non … «
C’est touchant une telle confiance faite à ses médecins, une confiance aussi aveugle.
Et puisque j’ai l’humeur rieuse, je vous fais cadeau de ce formidable slogan qu’avait trouvé un réparateur de pneus pour proposer ses services : « Vous pouvez tous crever ! » (voir l’image).