• Sortie du 14 février : Les huit de la Saint-Valentin

Après le club des cinq, puis la bande des trois, ce sont les huit de la Saint-Valentin qui étaient de sortie ce matin. Huit Randos seulement pour fêter l’événement en chevauchant leur petite reine. Tout le monde ne peut pas en dire autant. Et dire que le temps était tout à fait clément : pas une goutte de pluie, peu de vent, température plutôt douce.
On avait commencé à neuf, mais Jean-Marie B. a vite renoncé, ne se sentant pas très bien. A vrai dire, il y avait aussi huit « étrangers », des amis du club surtout, qui aiment venir de temps en temps pomper nos parcours et sucer nos roues. Et tout ça sans verser un rond, une honte. Un seul ce matin a versé son obole, sous forme de poussettes, non sollicitées mais bien accueillies (vu que j’en étais le bénéficiaire) : donc, seul Marc H. a acquitté la taxe attendue. Les autres, les pingres, le doc Jean-Mi, le rappeur Jacques, faudrait qu’ils songent à casquer, nos caisses sont vides, les temps sont durs.

Si vous avez bien suivi, c’est donc à dix-sept, puis seize qu’on a d’abord roulé, jusqu’à Liverdun, où survient la première crevaison : c’est « l’Inconnu » qui crève, un homme en noir que j’ai déjà aperçu parmi nous, je ne sais pas qui c’est, il ne s’est pas présenté, et je n’ai pas pris le temps de le lui demander. A cinq, tranquilles, on prend les devants, en attendant le regroupement. Mais survient la deuxième crevaison (Nono) en haut de la côte de Villey-saint-Etienne, et cette fois c’est nous qui allons rouler derrière un groupe de sept, qui poursuit son effort ; sept seulement, vu qu’à l’arrière l’Inconnu a récidivé, en s’offrant la totale (les deux pneus crevés simultanément), mais en étant à nouveau attendu, par trois d’entre nous. On est trop bons.

Compliqué, je sais, ce scénario. Mais grâce à la pause de Tremblecourt, les sept de devant, les cinq suivants et les quatre de derrière se retrouvent. Les huit Randos et les huit profiteurs, ce qui fait bien seize à nouveau. Vent arrière, ça déménage. Et ça finira par se disloquer, comme il se doit. Mais on aura pris un bon bol d’air, on se sera remis en piste, et on aura peut-être tourné le dos à l’hiver et aux intempéries. Qui sait ? Le printemps pourrait être précoce : près de chez moi, les prunus sont déjà en fleur ! A la mi-février, c’est du jamais vu.

Un dernier mot : Gaby m’a confirmé qu’il avait de fortes contusions, douloureuses, mais pas de fractures. Ci-dessous une photo de circonstance, histoire de sourire et de conjurer le risque de se faire emboutir par une bagnole.

Vélo contre voiture