On a remis ça le 3 janvier 2016 :
Attendu que c’est le moment des vœux, et que les cyclistes, gros consommateurs de calories, raffolent de bananes et de plats de pâtes, j’ose le dire :
Bananée 2016 !
Happy nouilleurs !
Après le « bonne année deux mille chaises ! », j’en suis déjà à trois jeux de mots pourris : une année qui commence bien et qui promet beaucoup.
La tradition du Nouvel An a été respectée ce matin : il y avait foule (ou presque) ! Une bonne vingtaine de fêtards (avinés et alourdis) a tâté du braquet, avec plus ou moins d’allant. Du vent dans le pif, des faux plats et des vraies grimpettes pour commencer. Vélo-balai que je suis (faut bien montrer l’exemple en début d’année), je ne manque pas de boulot : les kilos de trop du kiné, les excès de table des uns, les coups de mou des autres, autant de causes de décrochage précoce et de dispersion répétée.
Mais une fois, deux fois, toujours, les Randos se regroupent. C’est admirable.
Et tous profitent de petites routes qu’on devrait emprunter plus souvent, escarpées mais bien jolies (du côté de Saffais, de Haussonville, de Onsenvoie-en-l’air et de Ilsonfous-ces-romains).
Après la pause de Méhoncourt… mais on court, vraiment ? Niet, pas de séparation en deux groupes, qu’ils disent : le programme maintenant c’est que du plat sous le pédalier et du vent dans les lombaires, y’a qu’à laisser faire, groupés on est, groupés on reste. Jusqu’à ce que groupés on ne soit plus. La faute à qui ? La faute au tempo, autant dire à personne. Ah, ce bon vieux tempo, c’est qu’il fait des siennes, le tempo ! Plus qu’il est vif et plus qu’il éparpille.
Mais une fois encore, les Randos se regroupent. C’est vraiment admirable.
Alors faisons un voeu, un vrai : en 2016, le record de solidarité ils vont battre, les Randos !
Quant à moi, trois autres records je viserai : un record de vitesse en descente, un record de lenteur en montée, un record de contemplation sur le plat.
N’est-ce pas très raisonnable ?
Il y a au moins un record que je suis sûr de battre, celui de l’âge : jamais je n’aurais roulé en étant aussi vieux. Et vous aussi, d’ailleurs. « La roue tourne », qu’ils disent, les cyclistes, tout contents. Ils ne se rendent pas compte.
Reynald