• Sortie du 5 avril : Pâques aux tisons

On dit qu’en vieillissant on ne voit plus le temps passer. Je confirme : voici déjà l’hiver revenu, et je ne me souviens pas avoir goûté en 2015 au printemps, à l’été, ni même à l’automne ; faudrait pas vieillir, ça passe vraiment trop vite !
Donc, c’est en tenue de Schtroumpfs de la banquise qu’il a fallu à nouveau pédaler ce matin. Sauf Jean-Michel, venu en tenue de plage, jambes à l’air et fines chaussures aux pieds… Imaginez le tableau : eh oui, Jean-Mimi, il n’y a pas que l’âge pour provoquer des confusions, il y a aussi l’abus de sport et des produits qui vont avec.

Le jour de Pâques, c’est grand-messe et réunions de famille : nous n’étions que 11 au début, en comptant Jean-Yves, qui, lui, ne compte pas sur nous et qu’on a peu vu, comme d’hab’. Puis Gégé a pris un raccourci, Patrick a fait demi-tour, et certains ont coupé un peu plus loin, qui étaient attendus pour la fête des cloches et la foire aux œufs. Entre-temps, on a récupéré à Toul trois lève-tard que je ne nommerai pas vu qu’ils sont sans excuse et qu’il s’agit d’Amico, de Michel et de Nono.

Le Michou, il prétend qu’il n’avait pas pigé qu’on était passé au rendez-vous de 8h : regarde ton site, Vélibest, c’est écrit en toutes lettres, faut pas nous la faire ! Nono Musclor, c’est autre chose : il s’est donné une demi-heure de sommeil en plus, car il se fatigue beaucoup pendant la semaine, il fait de la salle (de sport), il se bat à distance sur des machines à pédales bourrées d’électronique contre des adversaires du monde entier… c’est la vérité, notre p’tit gars de Champigneulles, il est mondial ! Il se tire la bourre à distance avec des Australiens, des Américains, des Mexicains, des Acariens, des Cow-boys et des Indiens, des Moldaves, des Slovènes, des Turkmènes, des Mènatous, et même des Suisses. Quant à Amico, il a pensé que, le jour de Pâques, le lieu du rendez-vous, c’est la cathédrale de Toul (molto devoti, l’amico).

Comme les cadors roulaient ce matin comme des cadors, j’ai fait le 2e groupe à moi tout seul après la pause de Chaudeney. Mais dans le toboggan qui mène à Sexey-aux-Forges, le Bon Samaritain de Bouxières est venu me rechercher et on a cheminé ensemble, et avec Jean-Marie B. bientôt rencontré (il avait pris le parcours en sens inverse, histoire de brouiller les pistes). Ce fut donc très convivial, ce modeste 2e groupe. On pouvait parler et lever la tête.
Pour terminer, une pensée pour Gaby, qui n’a manifestement rien entendu de mon message précédent sur la bonne manière de rouler avant la pause :

Affectueux : Mon Gabichou, faut pédaler mou mou au début, faut pas faire bobo aux petits loulous qui tournent pas vite les jam-jambes.

Haddockien : Gabuche, bougre d’ectoplasme, moule à gaufres, faut pas souquer comme un bataillon de forçats avant la mangeaille, mille tonnerres de mille sabords !

Olympique : Gabius, tu connais: citius, altius, fortius… plus loin, plus haut, plus fort… Certes, mais qui va piano va sano, mon p’tiot Gabo …
Surtout le matin, un jour d’hiver,
Reynald