• Sortie du 15 février : Dégrippage

Hier, c’était la reprise, pour moi. Je craignais les séquelles de la grippe, j’étais très à l’écoute de mes sensations, au point que pour un peu je n’aurais rien vu ni entendu. La bonne surprise, ce fut de pouvoir suivre le rythme et de grimper les côtes sans grande difficulté. Mais le gros bémol, ce fut l’après-sortie : quelle fatigue, quelle inertie ! Incapable même de rédiger un petit compte rendu, c’est dire ! C’est comme le froid et l’impression de froid : 73 petites bornes de parcourues, une impression d’en avoir fait trois fois plus. Mais content tout de même d’avoir renoué avec le pédalage et la joyeuse bande. Même si dégripper le bonhomme va prendre un peu de temps.

Une vingtaine de présents, dont les « invités » habituels, pour un parcours qui ondulait quelque peu, mais pas trop ; température bien fraîche, quelques gouttes de pluie, et un franc soleil tout à la fin. Une drôle de fin, avec disparition mystérieuse du peloton : il s’est passé quoi, du côté d’Aingeray ? Me suis retrouvé seul dans la côte, préférant rouler calmement plutôt que d’attendre après la grimpette de Fontenoy, mais seul suis resté, et jusqu’au bout. Je suis même revenu sur mes pas, plus loin, entre Frouard et Liverdun, j’ai croisé un petit quatuor (dont Gégé et Gaby), mais c’est tout.

Donc, je me dis qu’un incident a dû survenir (crevaison, chute à cause d’un saut de chaîne, comme précédemment, une chute sans gravité – du nommé Claude, je crois – je rassure les absents) ; je n’exclus pas non plus que certains soient rentrés par Velaine. Bref, je vous le disais, c’est une sortie où je n’ai pas vu grand chose, et dont je n’ai presque rien à dire !

Mais les absents, j’ai bien vu qu’ils n’étaient pas là ! Donc, les grippés, les empêchés, les vacanciers, les fatigués de la Saint-Valentin, j’espère bien revoir vos trombines dès dimanche prochain. Et j »ai une bonne pensée pour Georges, dont on me dit qu’il a le moral dans les chaussettes en ce moment : pour se remettre en selle, rien de tel que le vélo, tu le sais bien, Georges ! Et ensemble, c’est plus facile : on s’agrippe au groupe, on se dégrippe en route… et si ça se trouve, on va vers des jours meilleurs, plus longs, plus doux.

Fin de l'hiver ?