• Sortie du 15 mars : Hâter la venue du printemps

 » Dans les civilisations celtes, de grands bûchers étaient allumés, pour aider la renaissance du soleil et hâter la venue du printemps. »

Faudra-t-il en venir là ? Allumer des bûchers pour susciter le retour du soleil, de la lumière et de la chaleur ? Car on a beau guetter les signes avant-coureurs du printemps, le fait est là : l’hiver fait de la résistance. C’est peut-être ce qui a réduit le peloton du jour. Moi, je me force, mais l’idée même de devoir continuer à empiler les couches de vêtements et les protections, pour un peu, ça me découragerait.

Nous étions tout de même 14 au départ, puis 16 avec les deux éclaireurs du jour (Marcel et Franck, le Tonton flingueur de Bouxières et le Flingueur tâteur de pancartes), puis 14 à nouveau, Georges et Gégé, les doyens, ayant tous deux des motifs d’écourter la balade.

J’ai aperçu quelques pâquerettes en fleurs (voici un signe), un renard mort (c’est signe de quoi ?), des bénévoles d’Atton ramassant des détritus (un souci louable de propreté, ou un signe que dans cette commune on est particulièrement sagouin ?). J’ai eu l’impression que le vent était constamment (ou presque) défavorable (de face ou de côté) : on aurait dû tourner dans l’autre sens. Au moins, les paquets de terre sur les routes étaient secs, ce qui nous a évité les crevaisons. Pas comme mardi lors du premier VVV, auquel 8 licenciés du club ont participé : jamais vu autant de crevaisons en une seule sortie (on a dû frôler la dizaine) et jamais rentré non plus avec un vélo aussi sale.

J’ai sondé quelques rouleurs sur mon projet de 300 km, qui visiblement en effraie plus d’un : suis-je vraiment inconscient ? Que je sache, beaucoup de Randos faisaient autrefois le Paris-Longwy, et ils s’en sont bien portés. Faut s’y préparer, c’est sûr, et se forger le mental adéquat (conseil de Gégé), mais c’est dans nos cordes, j’en suis quasiment sûr. Laissons mûrir.

En attendant ce grand jour (ce sera le 7 ou le 14 juin), je proposerai bientôt quelques sorties en semaine, en jouant tantôt sur la longueur, tantôt sur la difficulté, et toujours sur la nouveauté (par rapport à nos promenades au départ de Nancy).
Et maintenant, trêve de plaisanterie, on fait ce qu’il faut pour hâter la venue du printemps…
Reynald