Vous en serez bien d’accord : heure d’hiver, douceur printanière. Ciel couvert, puis dégagé, grand soleil pour finir : est-ce que l’année va se terminer comme elle a commencé, pour le plus grand plaisir des cyclistes ? Le temps est si clément qu’ils étaient à nouveau 22 à en profiter, auxquels se sont ajoutés 5 non licenciés, des « étrangers » bien connus de nous, plus un petit nouveau, qui devrait prendre une licence l’an prochain. Jean-Luc avait raison, chez les Randos, c’est le plein emploi. Les présents étaient à peu près les mêmes que lors des sorties précédentes, mais je n’ai aperçu ni Jean-Yves (parti trop tôt en éclaireur, à l’heure d’été ?) ni Gégé. Et toujours pas de Max. Du mou dans les manivelles ?
Un qui l’a trouvé, son nouvel emploi, c’est Didier (Wernert), qui s’est proposé de lui-même pour goûter enfin aux joies du vélo-balai. Comme tout le monde suit facilement (au début) ça baigne pour lui, malgré l’importance du peloton. Quand viennent les premières côtes, à partir de Liverdun, et dans la traversée de la petite Suisse, sa vigilance permet qu’on ne perde personne en route. Mission accomplie, donc, d’autant qu’il a bien sûr montré l’exemple auparavant, lors de la crevaison du petit Pierre (le roi Merlin) à la sortie de Pompey, en s’arrêtant (mais la victime bénéficiera d’une escorte d’une douzaine de potes jusqu’au regroupement général sur les hauteurs de Liverdun). J’ajoute qu’il sait aussi manier la paluche, le Didier-balai, comme Gaby, Marc et quelques autres, pour ce qui est de procurer d’utiles poussettes aux rêveurs qui oublient parfois de pédaler rude. Décidément, c’est sympa une sortie des Randos, on y glane des distinctions fort honorifiques : vélo-balai émérite, pousseur d’excellence, relayeur parfait…
La vérité oblige à dire que parfois on s’y dispute aussi le titre de Gros Bourrin… et ça ne manque pas de cuisses pour y prétendre, à ce titre envié, vu que pédaler en dedans quand ça monte, c’est un truc qui n’est vraiment pas naturel. Donc, on le sait, on l’a dit mille fois, ils en remettent une couche, les prétendants au titre, dès que l’occasion se présente de faire mal aux copains. C’est ainsi, incorrigibles, qu’ils sont, des sales gosses. Des nostalgiques de la compétition, probablement.
Bon, vous allez me dire qu’on n’est jamais obligé d’aller dans le premier groupe après la pause : c’est vrai, mais ma conscience professionnelle, vous y avez pensé ? Faut bien que je pratique l’alternance pour pouvoir parler tantôt des costauds de devant, tantôt des flâneurs de l’arrière. Aujourd’hui, j’étais donc en mission à l’avant. Mais je vous rassure : à part le tronçon qui relie Jézainville et Griscourt, propice aux coups de flingue, c’était jouable, même les petites cylindrées pouvaient suivre sans se mettre à la planche. Ceci compte tenu de ce qu’ils ont tout de même le souci, les costauds, de préserver l’intégrité du groupe. Ils s’emballent, puis ils se disent qu’ils ont encore fait une connerie : alors, ils ralentissent, ils laissent revenir, ou carrément ils attendent. C’est une solution.
Une dernière précision sur ce point : comme un de nos « invités » du jour s’est employé assez souvent à forcer l’allure, je me suis quand même permis de lui faire une remarque. Vous devinez laquelle. Oui, une sortie organisée par un club, c’est une sortie organisée par un club. Pas par « les Saint-Pierre » ou « les Champigneulles », par exemple. Vous voyez qu’il faut bien que je me sacrifie de temps en temps pour aller prêcher à l’avant la bonne parole du club. Mais, évidemment, je ne peux rien dire de ce qui s’est passé à l’arrière après la pause. Faudrait songer à me donner un adjoint. A étoffer le comité de rédaction.
A ce sujet, j’ai fait quelques mises à jour sur notre site, en particulier en alimentant la rubrique « Citations ». Et comme vous avez été privés d’images depuis un bout de temps, en voici une (ci-dessous) : une solution pour notre prochain 200 et les longues sorties.