Enfin, un petit mot… on s’inquiétait : que fait le secrétaire ? C’est vrai ça, pourquoi on le paie, pourquoi on vient de le réélire, si ce n’est pas pour qu’il nous raconte ses fariboles du dimanche… Il ne va pas nous faire croire qu’il avait quelque chose de plus urgent à faire ! Ce que je retiens, et je suis bien content de l’apprendre, c’est que je vais être payé. Et avec la recette de ce soir, la recette de notre soirée-lecture consacrée à Romain Gary, c’est, au total, un gros pactole que je vais toucher.
Oui, je répétais, ceci explique cela, et ça prend du temps. Mais nous voici presque au point, et si vous avez envie d’oublier le vélo, c’est le moment, on se retrouve ce soir (voir mon message du 27 novembre).
Anecdote : en août 45, les rares survivants du bataillon de l’Air « Lorraine », formé dès l’été 40, sont décorés sur la place Stanislas. Parmi eux, Romain Gary, qui avait servi dans des bombardiers de la France libre.
La sortie d’hier : elle a attiré du monde, pas moins de 20 Randos, pour profiter d’un temps sec et clément. Tempo tout ce qu’il y a de raisonnable, on sent que de bonnes résolutions ont été prises à l’issue de l’AG. Suffira de persévérer en 2015.
Le père Joseph s’est distingué, en sortant de sa crèche avant nous, mais en se laissant dépanner par les bonnes âmes qui passaient par là. Ce qui fait qu’après la pause de Villers-le-Sec deux groupes se forment alors qu’on venait de décider de n’en faire qu’un. Comme celles du Seigneur, les voies du Joseph sont impénétrables.
Mais le gag du jour est ailleurs : dans la montée d’Azelot (oui, devant, on s’est offert ce détour, pas pressés qu’on était de rentrer à la maison), des écriteaux nous demandent d’être « vigilants »… vigilants, vu qu’il y a des chasseurs en liberté dans les bois, qui ne font pas forcément la différence entre un lapin qui se débine et un cycliste qui se déhanche. Déjà qu’il avait fallu éviter de se prendre des débris d’assiettes sur la tronche en passant devant le ball-trap ! Oui, les décérébrés de la gâchette étaient de retour… Que voulez-vous, mitrailler de l’argile, c’est aussi du « sport »… et puis, on ne sait jamais, avec tout ce qu’on voit maintenant, autant s’exercer un peu, des fois qu’on vienne y manger, dans nos assiettes…
Je suis un mauvais esprit. Je passe à l’événement du jour : le soleil, la lumière enfin rallumée, après une semaine de brume épaisse et humide. Quel bonheur d’y voir clair ! De retrouver des paysages, et un horizon. Pensez-y une seconde, et vous allez voir, vous êtes sur le point de comprendre pourquoi le Soleil a été la divinité la plus universellement célébrée.
La mauvaise nouvelle, c’est qu’un jour il ne se lèvera plus, le Soleil, il sera devenu une « géante rouge », une ogresse qui absorbera tout ce qui gravite autour d’elle, dans un déchaînement de lumière et de chaleur.
La bonne nouvelle, c’est que la catastrophe ne surviendra que dans quelques milliards d’années (les pessimistes disent d’ici 500 millions d’années pour ce qui est de la vie sur la Terre). Voici qui nous laisse un peu de temps, pour prévoir de sacrées bonnes sorties vélo, en 2015, et au-delà, aussi longtemps que brillera pour chacun le soleil…
Bonne semaine,
Reynald
PS : la réunion du nouveau bureau aura lieu demain ; nouvelles à suivre.