Enfin une belle matinée, depuis le temps qu’on l’attendait ! Après la fraîcheur (tout de même) du début, soleil, douceur de plus en plus sensible, vent très faible. On respire, on va vraiment sortir de l’hiver. Vingt trois bienheureux ont en profité, dont deux invités de marque : Eric (Corderot), qui, à vrai dire, est un adhérent du club, mais qu’on a peu vu jusqu’ici, puisqu’il se partage entre Dijon et Nancy. Comme ce n’est pas un secret, le journal local lui ayant consacré un papier très récemment, je peux bien ajouter c’est le directeur de la police judiciaire de Nancy qu’à travers lui nous accueillons dans nos rangs. S’il a besoin d’enquêteurs à vélo, il pourra compter sur nous.
Celui qui était proprement l’invité du jour est un cycliste hollandais qui m’avait contacté dans la semaine après avoir visité notre site web : Bert-Jan Groenenberg vient d’arriver en Lorraine, c’est un chercheur en chimie qui va travailler à la Fac des sciences pendant trois ans (il sera donc un collègue de Pierre V.), étant en poste sur ce qu’on appelle « une chaire d’excellence ». Nous avons eu l’impression ce matin qu’il est tout aussi excellent sur un vélo. Le commissaire, malgré son peu de pratique, était lui aussi parfaitement à l’aise. Mon petit doigt me dit que le niveau ne va pas baisser cette année, et que ce sera encore plus dur pour les cyclistes qui avancent plus en âge qu’en capacité. Comme bibi.
J’ajoute qu’on a aussi eu le plaisir de revoir le doyen du club, Georges étant venu faire le début de la sortie avec nous. Nul doute qu’il roulera bientôt pendant la sortie entière. En revanche, la section de Bouxières a brillé par son absence : la saison de belote aurait donc repris ?
Michel était le vélo-balai du jour, et il a eu du boulot : pour avoir mal lu le descriptif la moitié du groupe a d’emblée commis une bourde en passant par la côte de Fléville (vers Ludres) au lieu d’emprunter la piste du canal. Je plaide coupable puisque j’ai pris la mauvaise option. Et pan sur le bec, moi qui montre parfois du doigt ceux qui se plantent de parcours ! Le regroupement s’est opéré après Richardménil, et tout a baigné dans l’huile, sauf que le balai et le balayé du moment sont d’abord allés tout droit à Bainville, et qu’ils ont dû se taper ensuite un peu de chasse-patate.
Après la pause de Virecourt, deux groupes : 12 devant, 10 derrière. Et deux options devant la route barrée du côté de Ferrières : ceux de devant sont tout de même passés tout droit, il y avait de l’abattage d’arbres un peu plus loin, et ils en ont été quittes pour se faire engueuler par une imposante bûcheronne. Ceux de derrière ont pris la déviation et donc le fameux col du Minet. Gloire à eux ! Mais devant on s’est tapé une petite rallongette par Lupcourt, puis les monts d’Azelot et de Richarménil. Tout le monde aura donc eu sa dose d’euphorisant sportif.
Vivement dimanche, sous le soleil !
Amitiés du secrétaire,
Reynald
PS 1 : à propos de mon projet d’une sortie de 300 km : en en discutant ce matin avec Nono (le très avisé), je me dis qu’il serait sage de le différer au mois de juin. J’avais raisonné en fonction des jours fériés de début mai, mais ils ont l’inconvénient de venir un peu tôt et d’offrir des possibilités de week-ends prolongés que certains mettront à profit, puisque le 1er mai et le 8 mai tombent des vendredis.
Donc, ce pourrait être l’un des dimanches de juin, les journées sont plus longues, et le départ pourrait se faire dès 5h du matin (il s’agirait alors d’une option par rapport à la sortie club du jour). Et je me dis aussi que la date exacte à retenir pourrait être décidée entre ceux qui seraient preneurs de ce projet. Je les invite donc à se faire connaître.
PS 2 : encore une bourde de ma part (merci à Christian de l’avoir relevée) : j’ai confondu des Villey et des Villers… on écrit « Villey-saint-Etienne » et d’ailleurs aussi « Villey-le-Sec », du moins en Meurthe-et-Moselle (c’est bien « Villers » dans d’autres départements, mais je ne sais pas si l’étymologie est la même). Mais ce que j’ai découvert c’est que les anciens seigneurs de Villey-saint-Etienne appartenaient à la famille Malcuit : si l’on s’arrête à la boulangerie, il faudra donc être vigilant…