• Sortie du 13 avril : Seichamps ça roule

Petits veinards, vous avez déjà reçu le compte rendu de Max, forcément partiel, comme va l’être le mien, puisque nous avons roulé dans deux groupes différents.

Je dirais : lui, dans le groupe 2, et moi dans le groupe 1, ce qui m’amène tout de suite à dissiper ses doutes sur « le groupe des rouleurs », réduit à la portion congrue. Explication : le premier rendez-vous était à 7h15, plusieurs postulants, dont je suis, sont arrivés un peu en retard, au moment où certains qui étaient à l’heure s’apprêtaient à partir. Et la plupart de ces derniers ont été assez sympas pour attendre les retardataires… Comme le grand parcours avait été réduit de 10 kms, ainsi que cela apparaissait lors des inscriptions, c’était en même temps un réflexe de bon sens : 10 km de moins, ça permettait de partir un quart d’heure plus tard, tout en étant de retour avant midi. Disons que le bon sens ne fut pas unanimement partagé (à moins que les impatients aient eu d’autres raisons de partir sans attendre, mais je ne les connais pas).

Donc, un tout petit groupe (3 unités, puis 2, l’un rejoignant le groupe qui suivait) a formé « le groupe 0 », pas vraiment un groupe, et s’est élancé vers 7h15.

Le groupe 1, composé de 12 unités, est parti à 7h30.

Et le groupe 2 vers 8h, j’imagine, lui aussi composé de 12 unités.

Et comme Jean-Yves était parti avant tout le monde, ce sont en tout 28 Randos qui ont honoré de leur présence la Seichanaise, par un temps à nouveau on ne peut plus clément. Manquait vraiment pas grand monde, mis à part Gaby pour la raison que l’on sait, et qu’on espère tous revoir bientôt, en bon état.

J’ai parlé de bon sens : je dois dire, j’en prends le risque, qu’à mes yeux, le groupe 1 en a un peu manqué lui aussi, en imposant à de vieilles jambes (comme les miennes) un réveil musculaire des plus toniques : rouler calmement pendant une 1/2 heure ou 3 quarts d’heure, ça semble s’imposer, c’est observer un temps d’échauffement on ne peut plus normal. Hélas, je dois en conclure qu’on est censé s’être échauffé avant de commencer…

Le bon sens, c’est aussi de ne pas confondre une sortie comme la Seichanaise  avec une cyclosportive. Bernique, pas moyen de le faire entendre, un genre de propos qui ne passe pas. Comme, il est vrai, je n’étais pas personnellement dans un grand jour, je me suis dit : « Ecrase-toi et pédale, il y a là des gaillards qui ne sont même pas retraités, des petits jeunes pleins de sève qui ont besoin d’évacuer le stress de la semaine, et les autres, les retraités, sont tous des anciens champions qui pédalent dans l’huile quand toi tu pédales avec les oreilles. Et puis, songe à ne pas confondre le dimanche des Rameaux avec celui des ramiers ».

Certes. Mais en constatant à l’arrivée, que même moi, qui ai retardé le groupe à plusieurs reprises et qui ai musardé vers la fin, j’avais roulé à près de 27 de moyenne, pour 110 km et 1100 mètres de dénivelé, j’en ai tout de même conclu qu’on n’avait pas amusé le bitume. Et pas très souvent levé la tête. Dommage, la campagne était très belle.

Ceci dit, les gros rouleurs ont été bienveillants : à chaque fois qu’un petit trou s’est formé, pour diverses raisons d’ailleurs (et pas seulement à cause de pannes de jambes), ils ont attendu, ralenti, veillé sur les infortunés. Merci à ces gaillards, qui peuvent manquer de bon sens (promis, je ne le dirai plus) mais pas de solidarité. La palme, pour moi qui en fut le bénéficiaire, revient au grand Nono, qui m’a aidé, soutenu, poussé plus souvent qu’à son tour, spécialement dans le final, plein de vent et de coups de cul. Une ola pour Nono, une médaille du travail cycliste, et si c’était que de moi, je lui décernerai la légion d’honneur, ou du moins la légion de Nonneur !

Avec tout ça, pas un secteur pavé sur les routes de Lorraine, un jour comme aujourd’hui, c’est presque dommage.

Bonne semaine, les rouleurs (les grands, les moyens et les petits) !

Reynald