• Sortie du 23 mars : Retour (du printemps)

Le retour, enfin, en ce qui me concerne, débarrassé du mal de dos qui avait prolongé mon absence (merci à ceux qui m’ont donné des noms de spécialistes, même si pour cette fois les choses sont rentrées dans l’ordre d’elles-mêmes, médicaments et petites séances de marche aidant).

Une vingtaine d’amateurs a participé au scrutin cycliste du jour, d’autres se sont abstenus ou ont pédalé blanc, parmi lesquels notre marcheur céleste, le grand Isol Nono, Gérard, pris par coupe de Lorraine de VTT, Christian, victime d’un mauvais calcul (bon rétablissement à lui), outre quelques assesseurs dévoués et quelques pêcheurs à la ligne. Ce qui fait tout de même une majorité de sortants, qui ont tantôt mis tout à droite et tantôt tout à gauche. A vélo, impossible de choisir, faut sans cesse jouer l’alternance.

Parmi les pédaleurs de cette première sortie printanière, un peu fraîche, une surprise : un étrange étranger, rien moins que l’Homme invisible. La première fois que je le voyais, je dois dire, le célèbre héros qui voit sans être vu. Mais impossible de deviner l’identité de l’être qui se cachait sous ces étonnantes bandelettes blanches. Au demeurant, pas mauvais dans l’exercice du pédalage, l’Homme invisible. La prochaine fois, qui nous fera l’honneur de participer à notre escapade : Tarzan, Obélix, d’Artagnan ?

Péripéties :

On a perdu en route les Coaltar Brothers, du côté de Saffais, là où ça fait mal, faut dire, même si on a évité de justesse la fameuse grimpette. Je parle de ceux qui comme moi se sont plantés à Vigneulles et ont bien failli se la faire, la montée de trop.

La cassure qui s’en est suivie, ceux de devant n’ont pas eu l’air de la remarquer, ce qui m’oblige à observer que l’absence de vélo-balai a été préjudiciable. Le procédé a fait ses preuves en janvier et février : pourquoi ne pas persévérer ?

Plus loin, la pause a été prolongée grâce à une opportune crevaison. Et comme on n’avait pas décidé de faire deux groupes, ce sont les côtes de la sortie de Lunéville qui ont fait le tri. Le trio, en fait : les maboules de devant (pressés peut-être de déposer leur bulletin dans l’urne), ceux de derrière qui ont coupé au court, échappant ainsi aux bosses bien pentues de la route de Sommerviller, et les valeureux solitaires qui ne voulaient à aucun prix échapper à ces escalades, Jean-Yves et moi-même… qui avons donc formé un groupe de deux jusqu’à Nancy, avant la séparation finale. Ce qui fait une grosse réduction du peloton par rapport au départ.

Il est vrai qu’on est condamné à terminer seul, au bout de la course, qu’on soit parti à 10, 20 ou 30… C’était ma réflexion philosophique du jour.

Bonne semaine

PS : un petit mot vous livrera bientôt les précisions utiles sur la randonnée « Monts et jardins » organisée par « Laxou ça roule » dimanche prochain.

Sempé A deux