Quatre pédaleurs lors du RV, alors que le temps est splendide et la balade prometteuse : en ce dimanche 18 juin, le club a pris une pelle ! Jamais vu une chose pareille. Il faut croire que se sont combinés de multiples et très divers motifs de manquer cette dernière sortie printanière, une sortie en réalité très estivale. Gégé reparti dans la Drôme, Christophe retenu au boulot par une journée Portes ouvertes, le benjamin Guillaume qui passe le bac, Marc opéré du genou, Marcel participant à l’Ardéchoise, les pères dont c’était la fête, les électeurs qui craignaient de rater l’urne, les fêtards affligés d’une panne de réveil… etc. etc.
Le fait est qu’au RV de Marcel-Picot seuls se sont présentés Jean-Claude H., Patrick, Jacques et moi-même, rejoints un peu plus loin par Nono. Mais comme trois d’entre les cinq devaient être rentrés très tôt, ils ne furent bientôt plus que deux (deux, vous avez bien lu) pour accomplir le parcours complet. Patrick et moi. Au début, nous avons profité de l’abri procuré par les deux adeptes du VAE (Jacques et Nono), mais bien vite nous affronterons le vent d’est à la seule force des jarrets. Étrange, tout de même, d’effectuer à deux une sortie club par un beau dimanche de juin… Même si l’avantage, c’est que deux cyclistes qui s’entendent bien se gardent de tout excès de vitesse et de changements de rythme intempestifs. Les 114 km (pour moi) du parcours auront été une aimable partie de campagne.
Quelques notations glanées en cours de route. De Nomény à Mailly, on roule entre deux bordures de coquelicots, le rouge des fleurs côtoyant la blondeur des champs de blé, de seigle et d’orge. Souvenirs d’enfance. Après Mailly, des travaux d’été, un peu de gravillons, mais rien de méchant. De Solgne à la route de Silly, l’inconvénient c’est la route de Metz très fréquentée. Ensuite, à l’inverse, des petites routes champêtres qu’on fréquente rarement, comme toutes celles qui vont suivre, et c’est bien là l’avantage de partir parfois dès 7h30. Quelques courts raidillons, du 10% qui ne résiste pas à notre bonne humeur. A partir de Longeville, c’est du plus classique, avec la montée vers Bouxières-sous-Froidmont. Mais dans tout ce secteur, même constat que par le passé : l’absence de pancartes. Comme des natifs de Cherisey nous l’avaient dit un jour : pas besoin de pancartes, nous, on connaît !
Au retour, on essaie de repérer la nouvelle piste cyclable qui devrait relier Pont-à-Mousson à Custines : visiblement, elle n’est pas encore complète. Mais on a vérifié qu’il y a bien un beau ruban tout neuf entre Dieulouard et PAM. Ensuite, il faut attendre Millery pour emprunter un secteur cycliste achevé, qui conduit près de Custines (avec une courte interruption). C’était le moment ou jamais d’en profiter au mieux : aucune barrière n’y a déjà été posée.
Dimanche prochain, je serai absent : le peloton est donc menacé d’être réduit de moitié. Amis Randos, gardez-vous de laisser le Patou des Corbières rouler seul. C’est flatteur, certes, de représenter le club à soi seul, mais est-ce vraiment souhaitable ?
Reynald