Archives de catégorie : Actualités

Randonnées du Chardon

ChardonLes cyclos randos nancéiens font renaître les randonnées du Chardon. Randonnées traditionnelles du club, elles se décomposent en trois versions pour vous séduire :

  • la version 40 kms pour faire une jolie sortie;
  • la version 70 (kilométrage réel :77 kms) pour aller plus loin;
  • la version 101 kms pour se dégourdir les jambes.

Outre le respect du code de la route, le club vous demande de porter votre casque préféré pour votre sécurité.

Préparation du Chardon

Pré réunion du Chardon 3/07/2017

 Présents :

Michel
Dominique
Yves
Jean-Marie
Max
Jean-Claude
Nono
Guillaume

Excusés :

Reynald
Pierre
Jean-Yves

Participants Chardon (liste non restrictive, il reste des tâches à faire)

Franck le 3
Bernard 2 et 3
Stéphane 2 et 3
Guillaume 2 et 3
Reynald 2 et 3
Yves 2 et 3
Michel 2 et 3
Max 2 et 3
Nono 2 et 3
Jean-Claude 2 et 3
Jean-Marie 3
Dominique ©2 et 3
Jean-Claude ©3
Christophe le 3
Jean-Yves le 3 (peut-être le 2)

Ateliers

Organisation générale :

  • Chaque équipe prend en charge son poste et l’organise en interne
  • La composition des équipes est arbitraire, chacun peut par entente mutuelle changer de poste. Dans ce cas l’info est donnée à Yves et Max.
  • Pour les actions à réaliser avant le 3, des précisions seront données ultérieurement (courses alimentaires ou autres, transport de matériels…)

Marquage : faire pochoirs (droit, tourne à … plus les chiffres), prendre balais, mettre les gilets jaunes pour tracer

Equipe 70 Kms Jean-Claude propose de prendre sa voiture
Equipe 101 Kms Michel propose également de prendre sa voiture
Equipe Ville à vélo avec Max

Ravitaillement (Yves) : fruits, gâteaux, eau, chocolat, pâté, pain, sirop, cacahuètes, fruits secs, verre, couteaux, assiettes, avec petits gâteaux
Pour repas entre nous : salades composées, faire livrer pizza, rosé ou kir

Prévoir abris, tentes, table, tréteau, nappe (proposition déjà reçue du maire de salle à Fresnes en Saulnois).

Reconnaissance : un représentant de chaque ravitaillement reconnait l’emplacement avec Yves.

Prévoir stylo et tampons pour ravito

Déclarations :

  • En préfecture (Max)
  • Assurance (Dominique)
  • Mairie (Yves)
  • Voir liste des brocantes pour prévoir des variantes du circuit

Circuit remis à chaque participant (Max) :

  • mettre « je m’engage… » au lieu « la responsabilité… »
  • Prévoir une case « payé »

Publicité sur le site (Max) :

  • Poster les circuits,
  • Poster les équipes et le rôle de chacun

Organiser circuits des voitures balai (Max) :

  • Désigner les voitures balai
  • Décrire les circuits des voitures balai

Récompenses :

définir les coupes à attribuer (Yves)

Les équipes définies arbitrairement sont :

Caisse                         Dominique©                       Nono
Inscription 40          Jean-Claude©                     Bernard
Inscription 70          Franck                                   Jean-Marie
Inscription 101        Max                                        Jean-Yves

Ravito Fresnes         Christophe                            Michel                           Jean-Claude
Ravito Erbeviller     Reynald                                 Guillaume                     Stéphane

Supervision :            Yves

Pour ceux qui n’ont pas encore indiqué leurs disponibilités, pas de souci, les équipes sont extensibles et les tâches à réaliser encore nombreuses.

Réunion de préparation le 28 aout à 19h00

• La pelle du 18 juin

Quatre pédaleurs lors du RV, alors que le temps est splendide et la balade prometteuse : en ce dimanche 18 juin, le club a pris une pelle ! Jamais vu une chose pareille. Il faut croire que se sont combinés de multiples et très divers motifs de manquer cette dernière sortie printanière, une sortie en réalité très estivale. Gégé reparti dans la Drôme, Christophe retenu au boulot par une journée Portes ouvertes, le benjamin Guillaume qui passe le bac, Marc opéré du genou, Marcel participant à l’Ardéchoise, les pères dont c’était la fête, les électeurs qui craignaient de rater l’urne, les fêtards affligés d’une panne de réveil… etc. etc.

Le fait est qu’au RV de Marcel-Picot seuls se sont présentés Jean-Claude H., Patrick, Jacques et moi-même, rejoints un peu plus loin par Nono. Mais comme trois d’entre les cinq devaient être rentrés très tôt, ils ne furent bientôt plus que deux (deux, vous avez bien lu) pour accomplir le parcours complet. Patrick et moi. Au début, nous avons profité de l’abri procuré par les deux adeptes du VAE (Jacques et Nono), mais bien vite nous affronterons le vent d’est à la seule force des jarrets. Étrange, tout de même, d’effectuer à deux une sortie club par un beau dimanche de juin… Même si l’avantage, c’est que deux cyclistes qui s’entendent bien se gardent de tout excès de vitesse et de changements de rythme intempestifs. Les 114 km (pour moi) du parcours auront été une aimable partie de campagne.

Quelques notations glanées en cours de route. De Nomény à Mailly, on roule entre deux bordures de coquelicots, le rouge des fleurs côtoyant la blondeur des champs de blé, de seigle et d’orge. Souvenirs d’enfance. Après Mailly, des travaux d’été, un peu de gravillons, mais rien de méchant. De Solgne à la route de Silly, l’inconvénient c’est la route de Metz très fréquentée. Ensuite, à l’inverse, des petites routes champêtres qu’on fréquente rarement, comme toutes celles qui vont suivre, et c’est bien là l’avantage de partir parfois dès 7h30. Quelques courts raidillons, du 10% qui ne résiste pas à notre bonne humeur. A partir de Longeville, c’est du plus classique, avec la montée vers Bouxières-sous-Froidmont. Mais dans tout ce secteur, même constat que par le passé : l’absence de pancartes. Comme des natifs de Cherisey nous l’avaient dit un jour : pas besoin de pancartes, nous, on connaît !

Au retour, on essaie de repérer la nouvelle piste cyclable qui devrait relier Pont-à-Mousson à Custines : visiblement, elle n’est pas encore complète. Mais on a vérifié qu’il y a bien un beau ruban tout neuf entre Dieulouard et PAM. Ensuite, il faut attendre Millery pour emprunter un secteur cycliste achevé, qui conduit près de Custines (avec une courte interruption). C’était le moment ou jamais d’en profiter au mieux : aucune barrière n’y a déjà été posée.

Dimanche prochain, je serai absent : le peloton est donc menacé d’être réduit de moitié. Amis Randos, gardez-vous de laisser le Patou des Corbières rouler seul. C’est flatteur, certes, de représenter le club à soi seul, mais est-ce vraiment souhaitable ?
Reynald

• De l’Audax, toujours de l’Audax (25 mai)

Quelques mots sur « le 200 » d’hier, 25 mai 2017 (photos cliquez ici), et un coup d’œil dans le rétro :
Personnellement, j’ai découvert le « brevet Audax » des 200 km en 1993, année de mon adhésion au club des Randos (et du début, tardif, de ma « carrière cycliste »). Année au cours de laquelle j’ai compris également qu’on pouvait faire des sorties de plus de 100 km ! Avec des pauses régulières, un arrêt petit-déjeuner et un arrêt repas sur le coup de midi, c’était presque un jeu d’enfants, même pour un néophyte. Pas d’appréhension, donc, les années suivantes, mais un plaisir à chaque fois anticipé, puis effectif. Même si au gré de la météo, ce fut parfois plus galère que dessert. Orages, pluie continuelle, neige sur la route des crêtes, ou soleil cuisant, on a fait le tour des possibles au fil des années. Une riche expérience, typiquement cycliste.

Le plus souvent, la distance était légèrement supérieure à 200 km, et l’allure plus élevée que les 22,5 km/h réglementaires. Pas rare qu’elle fût plutôt de l’ordre de 25 km/h. D’après mes archives, le « 200 » de 2006 a été le plus long : 236 km ! A l’inverse, celui d’hier aura été le plus court : 186 km. L’âge du peloton augmente, la distance du parcours diminue, les sommets franchis sont moins élevés… Tendance inéluctable ? Probable, mais on peut se dire aussi que nul n’est à l’abri d’un coup de jeune (on se rassure comme on peut) et qu’avec une bonne préparation, chacun aurait pu se hisser, une fois encore, au Champ du feu, au Hohneck ou au Grand Ballon. Disons que nous y retournerons.
Hier, en commençant par « la route des mille bosses » et en revenant par une route elle aussi bien bosselée, on a fait essentiellement du dénivelé en plaine : d’après mes calculs, seulement 650 m au cours des deux ascensions du jour (le col de Surceneux et la longue côte de Liezey) et tout le reste (1300 m) au gré des pentes du toboggan.

L’équipée a rassemblé 17 pédaleurs, tous licenciés au club : cette année, pas d’invité occasionnel ou habituel. Dommage. J’en connais qui hésitent désormais à se lever de grand matin, d’autres sont des retraités qui prennent des vacances (je vous demande un peu). Mais il faudra faire savoir que le club n’a pas fermé ses frontières. Pas question de se recroqueviller entre soi !
Quant au parcours et aux pauses restauratrices, il faut savoir gré au grand Nono d’avoir fort bien fait les choses : une abondance de petites routes peu fréquentées, forestières et autres, des routes buissonnières, en somme, presque dépourvues d’engins motorisés, et des haltes rustiques bien jolies, l’auberge de la Cholotte, en pleine nature, et celle de Liezey, avec son immense terrasse, un charmant balcon sur la vallée et le village. Une bonne et belle adresse. Quant au très beau temps dont on a bénéficié, je ne doute pas que Nono, alias le pèlerin de Compostelle, y soit pour quelque chose : pour invoquer les faveurs du Ciel, il s’y entend.
Il nous a même ajouté une petite note d’humour, notre pèlerin : en nous faisant emprunter la piste cyclable du côté d’Anould pour éviter le trafic routier, en allant un peu trop loin sur cette belle piste toute neuve, et donc en devant revenir jusqu’à l’embranchement du défilé de Straiture, par la route, cette fois… Une excellente manière de nous faire comprendre la différence ! Car la preuve en a été apportée : on n’a croisé aucune voiture sur la piste cyclable.

Plusieurs d’entre nous peuvent aussi remercier le docteur Gaby, pour sa démonstration d’étirement, après les 117 km de la matinée : efficace, vraiment, si j’en juge par les bonnes jambes qui m’ont porté après le repas. Technique à populariser. Comme navigateur, Gaby GPS n’est pas encore totalement au point, mais comme coach sportif, je lui tire mon chapeau.
Au chapitre des remerciements, il faut ajouter ceux qui reviennent aux deux occupants de la voiture suiveuse, qui nous ont rendu l’escapade encore plus confortable.

D’autres que je ne remercie pas, ce sont les énergumènes qui ont cru bon de nous agresser (verbalement) au motif qu’on risquait de gêner la course cycliste rencontrée en chemin. Comme quoi on peut être « sportif » et fort mal embouché. De même qu’on peut être sportif et tricheur. A ce qu’il paraît. Nous, au moins, on ne triche pas avec nos vieilles jambes (pardon pour Jérôme, qui a l’âge de notre nouveau président, et tout un avenir cycliste devant lui) : on fait avec, on ne s’en tire pas si mal, ça couine un peu parfois, mais quel pied ! Pourvu que ça dure…
Reynald

• La bruine n’arrête pas le pèlerin (19 mars)

Un mot rapide, histoire de chambrer à nouveau les poules mouillées qui restent au sec : certes, on a eu un peu de bruine au début : « Et alors ? », comme dirait l’autre, on n’est pas en sucre ! Les absents mériteraient bien de se faire tailler un costard… et gratuit, le costard! Mais passons, c’est ainsi, il n’y a plus de moralité publique, et tout le monde n’aime pas l’humidité.

Heureusement qu’il y a des fondus pour ne pas cracher sur le crachin : une bonne douzaine de pèlerins pendant l’essentiel du parcours, après la rapide défection de Jacques P., électrique mais pas étanche, et l’isolement (consenti) de Max dès la première grimpette (dommage, c’était pourtant la fête à la grenouille), et avant que Franck ne nous retrouve, assez tardivement.

Il y avait là GG-le-jeune (Guillaume Gebel, à ne pas confondre avec Gégé l’aîné, 57 ans d’écart, ça compte), son oncle Nicolas et le presque aussi jeune Jérôme, quelques burinés comme Marcel, Gaby, Pierre V., Marc et moi-même, et aussi des licenciés de plus fraîche date, Olivier, Alain, Pierre (Lemoine) et Eric.

Pierre (Valois) nous a refait le coup de la crevaison lors du RV, ce qui nous a convaincus de ne pas emprunter la RF des Six bornes, qui risquait d’être bien sale. Et d’opter pour une descente sur Laxou et Villers afin de rejoindre Maron sur du bitume plus propre. Résultat : avec la montée initiale jusqu’à la passerelle, puis la côte du vieux Villers (passage à 11%) et la montée de Sexey-aux-Forges, mon compteur m’a donné + 500 de dénivelé pour les 20 premiers km. Une paille ! Séquence pendant laquelle la bruine a eu le bon goût de nous éviter la surchauffe. Ensuite, la bruine a cessé et les grimpettes également (seulement + 320 m pour les 64 km suivants). Et le plus souvent un bon petit vent favorable nous a propulsés gaillardement.
Désolé, donc, pour les poules mouillées : cette sortie, ce n’était pas une bonne idée de la rater.

Personnellement, je me suis un peu traîné à l’arrière : la faute à la fatigue, non pas due au vélo mais à un sommeil calamiteux, depuis bien des semaines. Aussi, si vous avez un remède vraiment efficace à me conseiller, n’hésitez pas, je suis prêt à tout essayer. Mais les trucs du genre mélatonine et valériane, ou autres tisanes aux plantes miraculeuses, ce n’est pas la peine, ça ne marche pas sur moi. Je suis au bord de tenter la bouteille de whisky ou de rhum sur la table de chevet. Mais serait-ce bien raisonnable ?
Reynald

PS : je serai absent dimanche prochain (mon petit-fils, 9 mois, me réclame à Bruxelles) ; mais ce jeudi, 23 mars, si la météo est favorable, les VVV feront leur deuxième sortie (voir le programme que je vous avais envoyé).

• Prélude (12 mars)

Enfin une matinée ensoleillée, bien fraîche d’abord, puis tout à fait douce. Un prélude aux belles journées qui nous attendent, et qui avait attiré, si je compte bien, quelques 18 amateurs, pour une sortie qui s’est en réalité effectuée à 16, puisque Gérard, qui souffre encore de son épaule, et Jean-Claude H., qui devait rentrer tôt, nous ont abandonné assez vite. Mais quand je dis 16, ce fut pendant un court instant, puisque le groupe présidentiel s’est aujourd’hui formé très tôt. C’est donc à 12 que nous avons roulé.

Quand je dis à 12, ce fut non pas tout le temps, mais parfois, au gré des bosses nombreuses du parcours, d’une crevaison après la pause d’Houdreville, et jusqu’à ce qu’à Frolois une majorité opte pour un retour moins urbain que celui de Pont-à-Vincent, Neuves-Maisons, Brabois, en préférant descendre sur Méréville pour aller chercher les pistes des canaux. Ce scénario est lui aussi un prélude. Un prélude à ce que sera la saison 2017 : 2 groupes qui se forment très vite, puis à l’avant des sous-groupes, aux allures différentes, qui se retrouveront ou non. Au moins nous verrons-nous au départ. Et pendant toute une journée lors du 200 de l’Ascension.

Ce qui donne, sur ce plan, son caractère de prélude à la sortie du jour, c’est évidemment la présence de bosses nombreuses et parfois bien pentues. Je récapitule : les bosses de Flavigny (longue), de Lemainville (gentille), d’Haroué (plus vache), d’Affracourt (raide), de Houdreville (traîtresse), de Xeuilley (sournoise), de Frolois (la pire), de Brabois (du classique) ou de Méréville (sainte-nitouche)… Un honnête menu. Mais il y aura plus difficile. Et comme les plus rapides d’entre nous répugnent à monter tranquilles, tandis que les plus lents ne peuvent grimper plus vite, des groupes et des sous-groupes nous aurons, immanquablement. Il faut se faire une raison : il y a ceux qui avancent à vélo et ceux qui avancent en âge.

Outre que ce fut, somme toute, une sortie bien agréable, dans cette lumière légèrement tamisée qui baignait les collines du Saintois, j’ai appris un nouveau mot, grâce à Nono, qui m’a annoncé que les jeunots du club, à peine rattrapés, allaient recommencer à « chabler »… Autrement dit, à rouler vite (patois lorrain). Donc, quand un gaillard vous mettra une mine, n’ayez pas la « latche », dites-lui plutôt : « Arrête de chabler, gros, ou tu vas péter une durite ! »
Reynald

PS : six Randos ont participé à la première sortie VVV, sous le soleil, Amico, Marcel, Christian, Gaby, Philippe et moi. On était 21 en tout. Ceux qui souhaiteront des précisions sur la prochaine sortie (jeudi 23 mars) me le diront, et je les ajouterai aux destinataires du message que j’enverrai quelques jours avant.

• Vélo fictif (5 mars)

La mode est aux emplois fictifs. Cette mode est contagieuse : désormais, sous n’importe quel prétexte, le cycliste du dimanche matin fait valoir son droit de retrait. Il s’abstient, il déserte, il chôme, et tout cela aux frais du contribuable. Je veux dire de ceux qui contribuent à la survie du club. Ceux qu’une vague menace de pluie n’effraie pas et qui font un emploi réel de leur cher vélo .

Et au train où vont les choses, le cycliste fictif du dimanche, c’est un retrait en espèces qu’il va bientôt exiger. Pauvre France ! Tiens, c’est cela qu’il faudrait proposer à qui vous savez : un retrait, mais en espèces, il y a des chances qu’il ne cracherait pas dessus. Lire la suite…

• Ecovélo (26 février)

Dernier dimanche de la longue série des petites sorties hivernales, avec départ à 9h. La semaine prochaine, avec le mois de mars, on partira à 8h30 (gare aux distraits) et on rallongera, en attendant les vraies sorties de 4h à partir d’avril.
Attention : prendra effet au mois de mars la nouvelle directive européenne sur la sauvegarde des énergies durables. Conséquence : les utilisateurs de véhicules à deux roues non motorisés devront lutter contre le gaspillage en roulant de façon raisonnée… C’est-à-dire que nous cyclistes du dimanche aurons obligation de rouler groupés ! Ceci afin de réduire l’action de la résistance de l’air sur les organismes en mouvement. De l’éco-cyclisme, en somme.

Vous me suivez ? L’irresponsable fantaisie à la française, c’est fini ! Les jeunes survitaminés et les vieux toqués devront veiller à la cohésion du groupe, en abritant les moins favorisés et les plus raisonnables ; en les poussant, au besoin, dans les côtes ; en leur prodiguant des paroles de réconfort ; en leur apportant bidons et nourritures aussi souvent que nécessaire…
Une vraie révolution ! On va voir ce qu’on va voir. Toute ressemblance avec les promesses électorales serait purement fortuite.

Après cet indispensable préambule, un mot sur la sortie du jour. Du soleil ! Un franc soleil, à n’y pas croire ! Des routes sèches, pas les plus géniales de la région, mais propices à l’exercice du vélo : du plat, du non-plat, du vent de face, du vent de côté, du vent arrière. Aucune crevaison. Un dénivelé non négligeable (+ 700 m). Beaucoup de monde au rendez-vous, plus quelques-uns croisés en route (Nono et Jacques, qui ont raté le départ, plus Franck, pas croisé du tout, vu qu’il nous a attendus là où on ne passait pas). En tout 23 pédaleurs (survitaminés ou non), qui ont tantôt roulé de façon écologique, et tantôt de façon fantaisiste (voir plus haut). Très fantaisiste. Le besoin d’un capitaine de route continue de se faire sentir : comme le président préside à l’arrière, un patron à l’avant serait le bienvenu. Que les candidats se fassent connaître ! En ces temps de vote par défaut, le premier qui se déclarera sera élu triomphalement.
A dimanche, 8h30, tous groupés sur nos écovélos !
Reynald

• Un bol d’air (19 février)

– Dis donc, tu ne m’as rien dit de ta sortie vélo de dimanche matin… c’était comment ?
– Frisquet au départ, gelée blanche, beaucoup de monde tout de même (une vingtaine d’amateurs). Faut dire qu’on a si peu roulé depuis le début de l’année que pour une fois qu’il ne pleuvait pas… Et puis assez vite, avec le soleil, le froid est devenu tout à fait supportable. Les routes étaient sèches, la campagne était belle, ça valait la peine de s’être levé.
– Et vous avez roulé bien groupés, comme il se doit en cette saison ?
– Oui, pendant les tout premiers kilomètres… toujours ça de pris… ensuite, je te dis pas, la foire, le grand n’importe quoi…
– La faute à qui, la faute à quoi ?
– Deux crevaisons successives, pas mal d’impatience… il y a ceux qui attendent, ceux qui repartent en arrière pour aller chercher les attardés, ceux qui n’attendent pas, ceux qui en profitent pour prendre de l’avance de peur de ne pas suivre le rythme des fois qu’un regroupement s’effectuerait … Et ceux qui immanquablement relancent l’allure, qui foncent, qui se défoncent, quoi qu’il arrive. La foire d’empoigne !
– Si je te suis bien, tout cela rend impossible un regroupement général, non ?
– Bien vu. D’autant qu’il y a des zozos qui vont tout droit quand il faut tourner à gauche (avant Cerville), ou qui tournent à gauche quand il fallait aller tout droit (à la sortie de Moivrons)… Et quand ils rejoignent le bon itinéraire, ils te demandent : « t’es sûr que c’est le parcours ? »
– Mais le parcours, ils ne l’étudient pas la veille, carte en mains au besoin ?
– Tu rigoles ! Trop fatigant, chacun compte sur le voisin, et comme le voisin … tu vois ce que je veux dire…
– Mais au moins, quand des groupes se reforment, vous parvenez à rouler ensemble, en vous entraidant…
– T’es vraiment naïf, mon pauvre… je ne dis pas que ça n’arrive pas, mais cette fois c’était pas le bon jour, y a pas eu moyen…
– Finalement, ce que tu retiens de cette sortie, c’est le gros bazar ou le bon bol d’air ?
– Les deux !  Mais j’ai comme une préférence pour le bol d’air…  de ce côté-là, il n’y a même pas à demander, t’es jamais déçu, c’est gratos et toujours à disposition… Suffit de respirer et de pédaler tranquille.
Reynald