Archives de catégorie : Actualités

• Au beau fixe (29 juillet)

À nouveau dix pédaleurs dans la campagne lorraine pour cette dernière sortie de juillet. Une longue sortie (départ à 7h30), vallonnée à souhait, maître Pierre s’étant plu à multiplier les pentes à 10 % et plus, ce qui est bien plaisant quand on a de bonnes jambes : on s’est levé tôt, et on est récompensé.
À l’approche des premiers raidards, les quatre costauds du jour obtiennent un bon de sortie : Gaby, Michel, Guillaume L. et Marc. Les six autres prennent le temps d’admirer les paysages du Saintois et les contreforts de « la colline inspirée » : Gégé, Patrick N. et Patrick C., Jean-Claude, Jean-Marie et moi-même. Franck était aussi sur les routes, mais nous nous sommes ratés.
La chaleur a le bon goût de tarder à se répandre, un petit vent d’ouest livre un brin de fraîcheur, les descentes sont de tout repos, les montées se succèdent comme à plaisir. Mais seuls les ancêtres (Gégé et moi) respecteront le programme : la montée à Vaudémont par Dommarie (et non par They). Les jeunes devraient toujours écouter les vieux.
Il fait beau depuis bien des semaines, les cyclistes ne sauraient s’en plaindre. Mais les vaches dans les prés manquent d’herbe verte, et les petits ruisseaux sont à sec. La campagne se dessèche et se désole, elle aspire à un peu de pluie. Pas vous ? Moi, oui !
Je serai absent jusqu’au 18 août : je cède donc la plume à qui voudra la prendra pour les prochaines sorties.
Reynald

• Lapalissades (22 juillet)

Les Belges ayant boudé le 14 juillet, et très amers d’avoir été battus par les Français en demi-finale du Mondial, ils ont célébré hier leur fête nationale. Avec une semaine de retard !
Dix pédaleurs dans la pampa, c’est moins que certaines fois et plus que d’autres : nous n’étions donc ce matin ni plus ni moins que le nombre que nous étions. Mais animés d’une belle ardeur, si bien que malgré la distance (106 km) et le dénivelé (1140 m) nous sommes rentrés dans les temps.
Si nous avions lambiné, nous serions arrivés plus tard.
Et si Gégé et Amico avaient effectué le parcours complet, nous serions rentrés tous ensemble. Un 10/10 de raté, la faute à ces deux bonnets d’âne.
Les plus ou moins jeunes actifs (Guillaume L., Michel, Christophe, Pierre) et le jeune retraité (Gaby) ont consenti à emmener dans leurs roues les retraités moins jeunes (Patrick et moi) ainsi qu’un vieil actif (Franck). On peut donc dire que nous avons roulé ensemble. Dans le cas contraire, nous aurions roulé séparément. Et l’un des deux groupes serait allé moins vite que l’autre. Lequel, nul ne peut le dire.
Mais notez que le plus souvent, nous sommes allés plus vite en descente qu’en montée.
Et inversement.
Sauf quand je suis allé chercher un GPM à toute allure. Mais sans que personne s’en aperçoive. Ce qui est un peu décevant.
Nous avons eu une bonne pensée pour les artistes du verre en passant par Vannes-le-Châtel, et une pensée moins chrétienne pour l’abominable curé d’Uruffe.
Enivrés par la vitesse, exhibant nos gros braquets, nous avons plongé sur Blénod, rageurs  … là, faut chercher, le jeu de mots est retors. Pas à la portée de Toul l’monde. Encore qu’avec un don germant on puisse piger, comme dirait mon cousin germain (désolé).
Nous avons terminé par la fin, la preuve que nous n’avons pas effectué le parcours à l’envers. La fin, ce fut une remontée végane sur Champ-le-Boeuf. Les animaux sont nos amis. Pas comme les motards !
Le mois de juillet 2018 comportant 5 dimanches, celui-ci n’était donc pas le dernier du mois :
tous à vos biclous dimanche prochain, bande d’estivants ! Mauvais Français, majorettes, glandeurs, tire-au-flanc, deux-de-tension ! Vous êtes crevés ? Eh bien, réparez… pendant qu’il est encore temps.

• 15 juillet

Compte rendu de Guillaume Losfeld

Aujourd’hui j’ai la lourde tâche, confiée par le président lui-même, de vous rapporter la sortie du jour, de la veille maintenant…
 
Première difficulté : vous confirmer les présents. Ils furent nombreux au départ, 7 selon mon souvenir, ce qui n’est pas mal pour un jour de finale de Coupe du monde, lendemain de fête nationale : Christophe de retour de Corse, Jean-Michel bronzé, en forme comme jamais, Gérard, leader de la veille, Éric, Gaby et un petit nouveau, Benoît, 16 ans et pas mal de bornes au compteur, si j’en crois Strava… Et moi-même bien sûr pour terminer. Mes excuses si j’en oublie, mais à 7h30 le dimanche matin, je suis à peine réveillé…
 
Là où c’est plus facile, c’est pour vous dire qui finalement roula sur l’ensemble du parcours : rendus à Pont-Saint-Vincent, nous n’étions  déjà plus que six. Jean-Michel venu faire quelques bornes, a tourné vers Maron. Christophe, Éric et Gégé ne voulaient pas rentrer trop tard et ont tourné vers Toul à hauteur de Parey-Saint-Césaire. Bref, nous ne fûmes rapidement plus que trois à filer plein sud.
 
Le parcours était plutôt casse-pattes, avec même un col à passer, sur une route plutôt râpeuse et qui malgré la faible altitude (480m) s’est bien fait sentir. Quelques passages sur de belles routes forestières, légèrement embrumées apportèrent aussi un peu de fraîcheur, avant de retourner vers Toul.
 
Le tout fut enchaîné à bon rythme jusque Toul où nous avons finalement opté pour un retour par la piste et Liverdun au lieu du parcours qui remontait directement le long de l’A31. Cela nous a permis de diluer le dénivelé et de remonter un peu la moyenne. À l’arrivée pour moi, 130km pour 26,8 km/h de vitesse moyenne.
 
Une longue sortie sous la chaleur, lors de laquelle il fallait rester vigilant sur l’approvisionnement en eau et en nourriture (ce dimanche pas de ravitaillement sur le bord de la route, malgré nos espoirs…).
 
Et un petit rappel sécurité, suite à notre parcours d’hier : attention sur les routes, que ce soit en vélo ou en voiture. Nous avons été lointains témoins d’un accident à un croisement apparemment sans danger. Notre pause fut donc passée à vérifier que les secours étaient bien en route et le carrefour sécurisé avant de repartir. Dégâts matériels impressionnants, comme c’est souvent le cas avec les voitures. Rien de grave pour les personnes à notre connaissance.
 
Voilà voilà, sur ce bonne semaine à tous et certainement à dimanche prochain !

• 14 juillet

Compte rendu présidentiel

Voici un bref résumé de la sortie du 14 juillet. La patrouille de France était composée de Gégé le leader plus de 100 milles heures de pédalage, accompagné de Jérome et Patrick Nicolas sur les cotés et de Amico à l’arrière. Après 1/2 H de vol Franck rejoint l’escadrille au niveau d’Art sur Meurthe. La formation met le cap sur Lagarde. Le leader et Patrick  actionnent la variante faute de Kérosène. Au niveau de Marainviller l’avion ravitailleur piloté par Patrick Corne nous rejoint. Enfin peu avant L’atterissage le pilote solo Jean Yves complète les aviateurs du jour.

En levant la tête ce matin vous nous avez peut être vu passer avec notre panache bleu/blanc/rouge.

Demain dimanche venez voler avec nous. La piste de décollage sera pour la première fois au rond point du Vélodrome avec un décollage prévu à 7h30 pour monter vers Brabois et le Saintois.

Le vélo donne parfois des ailes surtout par beau temps.

• Montsec et vent d’est (1er juillet)

Bref retour sur la sortie d’hier :

Beaucoup de Randos avaient des raisons d’être ailleurs qu’au rendez-vous de la passerelle CLB : les montagnards du BRV qui allaient suer sang et eau sous le cagnard, les décrocheurs qui peinent à se souvenir qu’ils ont un vélo, les vacanciers bloqués dans les bouchons, les lève-tard de l’été, les heureux participants au séjour vélo dans la Drôme tout juste revenus à Nancy… si bien que six seulement s’élancèrent sur le coup de 7h30 : Pierre V., Christian, Gégé, Amico, et tout de même deux Drômois en pleine forme, Gaby et moi.
Le fort vent d’est propulse à grande vitesse ce petit monde jusqu’à Toul, puis Lagney et Bouconville. On mange notre pain blanc en premier. Ensuite, les uns se font la butte de Montsec, tandis que Gégé et moi filons sur Beaumont. « Filer », le mot est fort puisqu’il faut remonter au vent. N’empêche, les deux ancêtres (74 ans de moyenne d’âge) s’offrent un retour dynamique, qui ne laisse aucune chance aux Montsechois de les rattraper. Arrivée à la maison dès 11h15 pour moi, à peine plus pour le Saulxurois. Cela valait la peine de se lever, et de profiter d’une relative fraîcheur matinale.

• Le plein de plaine (3 juin)

On l’a fait ! On a pu rouler ensemble pendant un certain temps, en un seul groupe, du moins les 13 qui étaient au rendez-vous. Si les 2 ou 3 autres qui étaient de sortie en avaient fait autant, la performance eût été encore meilleure. Le terrain s’y prêtait : du plat, que du plat pendant près de 50 km, jusqu’à Charmes et l’approche du fameux Haut du Mont, une pente modeste qui mène au mont du haut et à son monument en hommage à la « victoire lorraine »  d’août 14. Une victoire qui n’a rien réglé, comme on le sait. Novembre 18 était encore loin.
Ensuite, séparation entre ceux qui veulent en faire un peu moins, et les autres qui pour le coup vont en faire plus, et plus que prévu. À cause d’une petite erreur qui leur fera effectuer une grande boucle passant par Nomexy, au lieu de la petite qui se contentait de Vincey (qui ne fut pas pour autant évincé). Mais ces huit-là auront eu le plaisir, sur la route de Mirecourt, de monter une longue et douce côte ouverte sur de vastes panoramas. Puis de rejoindre à grande vitesse la vallée de la Moselle, avant de remonter au vent avec une belle énergie, puisque c’est à l’aller qu’il fut favorable, le vent. Mais la route de Bayon n’a bâillonné personne.
Plus loin, deux nouveautés à signaler : la réfection du tronçon Bayon-St Mard, et mieux encore celle de la côte située après Ferrières, qui était un champ de patates et qui est devenu un vrai billard : on y a même l’impression que ça ne monte plus, tant le revêtement est devenu roulant ! Il y a comme cela des petits bonheurs dont le cycliste est friand.
Le rythme ayant été soutenu, nous sommes rentrés dans les temps, malgré la longueur du trajet (121 km pour moi, nettement plus pour Marcel et Gaby, qui eux, ont dû rentrer un peu tard : se sont-ils attirés les foudres domestiques ? Mon petit doigt me dit que non). Le respect du temps a donc tenu au tempo adopté, mais aussi au profil fort peu vallonné du parcours : une platitude dont il ne faudrait pas abuser, car, par définition, ça manque un peu de relief.
J’ai oublié de dire que c’était la première sortie de l’année avec un départ dès 7h30, et qu’on a bénéficié d’un temps idéal. Bizarrement, c’est ce que Météo-France avait prévu… Comme quoi on peut parfois se fier à ses prévisions.

• Les cyclistes et leurs mères (27 mai)

Prévisions météo favorables, les Randos sont de sortie (15 + Jean-Yves + peut-être quelques autres qui ne seraient pas passés par le RV du Parc des Expos). Prévisions non tout à fait vérifiées : ciel couvert, gouttes éparses parfois, mais sans pluie véritable, routes le plus souvent sèches, température très douce.
Les 15 se réduiront à 9, les autres s’offrant un raccourci ou rentrant assez vite pour cause de fête des mères. A ce propos, la vérité est enfin rétablie par les médias : non, cette fête n’est pas une invention du régime de Vichy, Pétain n’a fait que donner plus de force (en mettant les écoliers dans le coup) à une institution qui, en France, avait fait l’objet d’un décret en 1926. Après la Libération, c’est une loi prise en 1950 qui institue officiellement l’hommage de la République aux mères françaises.
Parmi elles, des mères de cyclistes.
Ce qui s’est produit lors de cette longue et belle balade (102 km pour moi) ?
Des côtes furent montées (+ 950 m), d’autres furent descendues.
Des paroles furent échangées, certaines s’envolèrent.
Des milliers de tours de pédales furent exécutés.
Des virages furent pris et des coups de frein donnés.
Dans les prés, des vaches, dans les blés, un chevreuil.
Un pneu perça, la crevaison fut réparée.
Des guidons guidèrent des guidants guidés.
Des rouleurs furent roulés par des suceurs de roue.
Des grimpeurs montèrent en gamme quand d’autres furent dégommés.
De vieilles pistes cyclables ne furent pas avares de varices.
Les casques furent frappés par quelques gouttes que les casqués goûtèrent.
Les poumons expirèrent ce qu’ils inspirèrent.
De battre les coeurs ne se sont pas arrêtés.
Les mères revirent leurs enfants.

• Pentes, côtes et autres douceurs (20 mai)

Dans « Pentecôte », il y a pente et il y a côte. Il était donc judicieux de programmer la sortie des Côtes-de-Toul le dimanche de la Pentecôte. Et assurément, il y eut des pentes et il y eut des côtes, sur les parcours proposés. Mais moins nombreux furent les pentecôtistes du vélo dans les rangs des Randos.
Quatre sur le grand parcours, cinq sur le petit. Ce qui fait neuf. Du neuf avec du vieux, évidemment.
C’est peu pour fêter la venue du Saint-Esprit, qui se manifesta par les langues de feu qui vinrent se poser sur la tête des apôtres, comme on l’a appris naguère au catéchisme. Même qu’on trouvait cela bien extraordinaire. Mais ce matin ni langues de feu ni souffle spirituel, rien que du vent d’est et de prosaïques coups de pédale. Pas non plus de mirabelles, mais c’était à prévoir.
Le grand parcours, un petit défaut de signalétique l’a agrandi : pour Amico, Marcel, Pierre L. et moi-même, l’addition est montée à 107 km (pour environ 1000 m de dénivelé). Et une autre approximation dans le fléchage (à moins que la faute nous incombe) nous a fait manquer le second ravito. Nous avons quand même survécu. Une précision : Marcel a ajouté l’aller-retour Bouxières-Toul à son menu : il a dû faire dans les 170 bornes. Il faut dire qu’il prépare l’Ardéchoise avec un sérieux de professionnel.
Nous avons pu vérifier que la route qui relie Thélod à Germiny a été refaite ; encore un peu de gravillons, parfois, sur les côtés et au milieu, mais dans le sens montant cela ne pose pas de problème. Une route qui a retrouvé tout son charme, et qu’on réempruntera volontiers. Une belle montée, une pente cotée, disons-le. En revanche, on évitera celle qui relie Bulligny à Bagneux, dont l’état laisse à désirer.
Comme le dimanche de la Pentecôte est toujours suivi du lundi du même nom, les abstentionnistes du jour seront probablement les pentecôtistes du lendemain : que le souffle et la flamme soient avec eux !

• Encore un 200 mémorable (10 mai)

Quelques mots sur « le 200 » effectué hier. Encore un dont on va se souvenir. La journée avait été annoncée moche (la seule de la semaine), disons qu’elle a tenu ses promesses. En partie, puisqu’on a tout de même vu le soleil. Dans les derniers kilomètres…

Deux choses avaient dissuadé certains Randos de s’inscrire : cette météo peu engageante, mais plus encore la relative difficulté du parcours. Relative, parce que pour tout licencié convenablement préparé ce parcours n’était pas plus difficile que bien des parcours passés, comme ont pu le vérifier ceux qui l’ont effectué hier. Mais il fallait être prêt, c’est un fait.
Nous devions être à 16 à pédaler, mais Jean-Michel et son fils Romain ont dû renoncer, accablés par un nouveau deuil. Et Jérôme, au dernier moment, a préféré rester au sec. Nous sommes donc 13 à nous élancer de Baccarat. En fait, 10 s’élancent, les 3 de Bouxières-Lay préférant la voiture au vélo jusqu’au col du Hantz, alors que pas une goutte ne tombe. Un moral d’ours en peluche, faut croire. Ils « se mouilleront » ensuite dans la Charbonnière et le Champ du feu, et se sécheront dans la voiture le reste de la journée. Ils auront parcouru 31 km (à une moyenne d’escargots, comme il se doit). Qui eût pensé que de pareils gaillards joueraient les majorettes dépressives ?
Mais je reviens en arrière. Hélas, hélas, à peine sur le vélo, Marc fait une lourde chute, à cause des putains de rails situés à la sortie de Thiaville, un vestige très dangereux d’une voie privée (qui se perd dans l’herbe de chaque côté, et disposé en biais sur la route). Le problème n’a jamais été traité, le département et l’usine concernée se renvoyant la balle. Ironie du sort : Francis, qui est monté au créneau (en tant qu’ancien de l’Équipement) a appris ce matin qu’une réunion allait se tenir la semaine prochaine sur ce problème depuis longtemps identifié !
Le plus important : les nouvelles de Marc sont rassurantes, il présentait des troubles de mémoire préoccupants, on a alerté sa femme qui est venue le rechercher. Il a été placé en observation, et le scanner n’a pas révélé de lésions. Il devrait rentrer chez lui dès aujourd’hui. J’imagine que je peux au nom de tous lui dire toute notre sympathie et lui souhaiter de se remettre au plus vite et au mieux.
Vous l’avez compris, le brumisateur local était en action dans la montée sur les crêtes, coiffées d’épais nuages, et la descente sur l’Alsace fut des plus fraîche. Mais quel accueil chaleureux au restaurant Pfister de Villé ! On peut s’y changer et même y faire sécher des vêtements. Excellent repas, qui plus est, et service efficace, souriant, et rapide. Une très bonne adresse.
Ensuite, Gégé s’offrant de son côté un bon raccourci, les 8 rescapés repartiront pour une belle virée alsacienne, sur des routes que la plupart découvraient et qui méritent vraiment le détour. Avec un peu plus de lumière sur les paysages et les villages, on la referait volontiers. Au moins n’avons-nous pas eu de pluie dans l’après-midi, et avons continué de profiter, le plus souvent, d’un bon vent d’ouest qui a rendu les grimpettes plus faciles.
Pour une fois, je me permettrai de féliciter les vaillants participants : Pierre L., Pierre V., Michel, Amico, Patrick, plus nos amis VVV Jean-Mi et Francis, sans oublier l’inusable Gégé. Et de remercier chaudement Guy Cayrou, chauffeur très attentionné (plus habitué à la chaleur africaine qu’au petit temps vosgien).
Un dernier mot : comme beaucoup de licenciés du club n’ont pu profiter de cette grande sortie, je me demande si on ne pourrait pas en programmer une autre, plutôt dans le style de ce que je propose aux VVV (pour les sorties en plaine) : dans les 150 km, au départ d’un lieu assez proche, avec une pause-restaurant. Et ceci soit un dimanche, soit un jour férié. Je soumettrai l’idée au Bureau (mais ce sont les absents d’hier qui se diront preneurs ou non).
En pièce jointe, une photo où l’on voit clairement que majorette rime avec coup de fourchette, et que moral dans les chaussettes n’empêche pas de faire trinquette !
Reynald
PS : sous la plume de l’écrivain dont je lirai des textes lundi soir (Henri Calet), j’ai trouvé ceci : « Je n’avoue pas sans déplaisir que je ne sais pas monter à bicyclette ou, plus précisément, que je ne sais pas en descendre (je suis obligé de chercher un lieu isolé pour me laisser tomber à terre doucement) ». Piètre cycliste, donc, mais excellent écrivain.

• La fête au guidon (6 mai)

Une matinée estivale pour la Malzévilloise, après une semaine hivernale : les Randos sont donc de sortie, 10 sur le 100 km, 8 sur le 70. J’ai su qu’on s’est entendu à merveille sur le parcours court, il en fut de même sur le parlong long. Tous auront donc goûté la succulence du « rouler-ensemble ». Court ou long ce fut roulant, vent dans le dos ou dos au vent.
Après « la manif pot-au-feu » (d’hier), nous eûmes aujourd’hui la sortie menthe à l’eau (servie au ravito).
Et après « la fête à Macron », la fête au guidon… je m’explique : pour la première fois depuis que je fais du vélo, une question m’est venue en roulant, le genre de question qui vous plonge dans une perplexité abyssale, une question qui rend fou (vous êtes prévenus), une question qui pour un peu aurait causé ma chute :
Le guidon : guide-t-il ou est-il guidé ?
Cyclo, réfléchis, est-ce toi qui guides ton guidon, ou est-ce ton guidon qui te guide ?
Sans lui, tu irais n’importe où, et de préférence dans le décor, je te l’accorde. Mais lui sans toi que serait-il, où irait-il, où errerait-il ?
Se peut-il que ton guidon soit à la fois le guidant et le guidé… ?
Mais non, cyclo, réfléchis vraiment, c’est toi et non lui qui est à la fois guidé et guidant ! Guidé par le guidon dont tu es le guidant !
Au secours… au secours, car en ce cas le guidon véritable, c’est toi ! C’est toi le guidon, tu es le guidon de ton guidon !
Mais ce n’est pas tout, car tu l’as noté : tu es en même temps le guidé de ton guidé…
Mais alors, si c’est toi, cyclo, qui est le guidon, se peut-il que ton guidon soit en fait le cyclo… ?
Y-a-t-il un cyclo qui sommeille en tout guidon ? Le guidon se pousserait-il du col ?
Ah, je deviens vraiment fou, et toi aussi, mon lecteur (je devrais dire mon lu puisque je lis si bien en toi) !
C’est infernal, vous étiez prévenus, aussi infernal que le problème de l’oeuf et de la poule : lequel a précédé l’autre ? Puisqu’il faut une poule pour faire un oeuf et un oeuf pour faire une poule… ou plutôt, un poussin, disons même un poussé, puisqu’il faut que la poule pousse pour que l’oeuf soit pondu et que le poussé devienne un jour poussin. Mais je m’égare, concluons sur le guidon.
Parfaitement guidés, nous le fûmes, grâce à l’impeccable organisation de nos amis de Malzéville. Bon accueil et bons ravitos. Et une roue de la tombola en prime à l’arrivée. Un seul reproche : parmi les lots à gagner, aucun guidon !