Un temps de saison, mais pourtant favorable à la pratique pédalatoire. Je compte pas moins de 19 non-grévistes, des retraités venus à point, des actifs tenus d’en faire autant. Après quelques jours d’inaction et une revigorante galette, on remet le moteur en marche (si je puis dire).
On commence par du plat de piste, le temps d’une mise en jambes salutaire. Mais heureusement cette entrée en matière ne prélude pas à un menu sans relief, comme ce fut le cas pour le premier dimanche de la nouvelle année. On va bientôt se déguster quelques côtes, de la pente goûteuse, de la montée suave. Je m’en frotte les babines, voici qui justifie enfin l’usage d’un vélo ailé, car je vous le demande, à quoi servirait de chevaucher un pur-sang si c’est pour le traiter en canasson ? Faut que ça grimpe ! Faut que ça résiste pour que ça assiste ! Faut s’avaler du dénivelé ! Finie la ouate, vive les watts !
Il est vrai que grimper parfois plus vite que son ombre, c’est enivrant ; mais remorquer ceux de l’arrière, c’est encore plus satisfaisant (je vais à eux sur mon VAE). Avant-garde ou vélo-balai, c’est le pied à tout coup. Et j’en témoigne, ça rend encore plus admiratif envers ceux qui se passent d’assistance et qui montent pourtant à des allures improbables. Désormais je les vois à l’oeuvre, les costauds, tel Amico à la sortie de Ceintrey, ou Pierre L. dans la montée de Maron : chapeau, respect ! Continuez comme ça, les amis, ne changez rien, vous êtes encore jeunes, vous : n’allez pas niveler les dénivelés !
Conclusion : soyons oecuméniques, qu’il soit ou non assisté, vive le vélo !