Dernière sortie avec un départ à 8h, première sortie de l’automne, 21 volontaires. Beau temps.Un très beau parcours, mais nettement plus long que celui annoncé : une erreur qui pourrait être imputable à celui qui avait fait la mise au net des propositions élaborées par Pierre. Et je crois bien que c’est moi qui l’avait faite, la mise au net … Mille excuses, donc, à ceux qui ont parcouru 110 km au moins et dont les proches se sont inquiétés de ne pas les voir rentrer sur le coup de midi. Bien imparfait, le secrétaire du club.
Comme l’a dit notre premier ministre à propos de feu Chirac, c’était un homme, il était donc imparfait. Comme l’ont été, imparfaits, les experts qui ont commenté le championnat du monde : ils ont pronostiqué la victoire d’Alaphilippe ou de Sagan (tant ils semblaient à l’aise), puis de Van der Poel (qui allait déposer les autres échappés quand il le voudrait), puis celle de Trentin (tant il est fort au sprint), alors que Pedersen, à la peine, ne relayait que pour assurer un podium … Les experts sont donc des hommes. Soyons indulgents.
Les Randos aussi. Qui cultivent l’esprit club. De façon imparfaite. En quatre sorties depuis mon retour de vacances, j’ai toujours roulé seul ou à deux, et une fois à quatre. C’est que je me fais vieux, et que j’ai fort peu roulé ce mois-ci. Mais tout de même. Tiens, cette pause de Clézentaine, qui a rimé avec mise en quarantaine : pas de quartier pour les deux infortunés qui tardent à remonter sur leur vélo (et le signalent), et que voici livrés au vent violent, sans abri aucun, dans un interminable faux-plat … Alea jacta est, il n’y a plus qu’à rentrer, et on connaît le chemin. Tourmenté à souhait. Après la plaie, les bosses.
Que faire devant tant d’imperfections ? Je me le demande, je me le demande, je me le demande … la solution finira bien par s’imposer. Ce qui est sûr, c’est qu’elle ne sera pas parfaite.