Dimanche 21 juillet :
Galvanisés par les pires aînés, douze apôtres de la draisienne à pédales ont volé de bosse en bosse, de port en pic, de gave en lac. Ils ont évité les murs, car un mur ça ne paie guère … les spectateurs de l’étape du jour apprécieront l’affreux jeu de mots (c’est déjà le deuxième, ça commence très fort).
Cap sur la Moselle, vers des contrées reconquises, riches en Châteaux, Salins ou Brehain, mais non point cathares et hérétiques. Un vrai dépaysement pour les nancéos-centrés et les tourne-en-rond du samedi matin. Eh oui, avec les Randos, on voit du pays, tout en partant de Nancy, les VVV Claude et Pierrick l’ont constaté : ce n’est pas tous les jours qu’ils auront Oron au programme et vanne ouverte à Vannecourt (encore une comme ça et j’arrête).
Ils ont rondement mené l’affaire, les douze fondus du braquet, les rouleurs de mécanique, les Pierre, Christophe, Jérôme, Amico, Gaby, Christian, Franck, Jean-Marie, et moi, et moi plus allant et plus aérodynamique que jamais (mais si, mais si, faut le voir pour le croire). Faut dire que même avec 105 km au compteur et 900 m de D+, un petit tour malin c’est moins dur qu’un Tourmalet (ça, ce sera fin août, je vous raconterai). Toutefois, nous ne fûmes que cinq à effectuer le parcours complet, les sept autres préférant à Brin aller taquiner la chenille processionnaire à travers les bois. Un choix poilant, je dirais même piquant.
J’ai gardé le meilleur pour la fin : Cécile était de la partie. Vous ne connaissez pas Cécile ? Tant pis pour vous, fallait être là, vous auriez pu admirer sa fière allure et son efficace coup de pédale. Quand elle veut, elle revient. Claude, qui lui avait indiqué notre rendez-vous, le lui fera savoir (une grande première au passage, je ne l’avais jamais vu pratiquer les poussettes, c’est fou ce qu’il s’est rattrapé). Et à en juger par la photo, les garçons ont vraiment l’air content.