Le VUP : késako ?
C’est bien simple : un engin dont profite son conducteur mais aussi la communauté. Une machine qui permet d’entrer dans le vent tout en abritant les petits copains. Bref, un vélo d’utilité publique : un VUP !
Par les jours de grand vent, le VAE Bianchi se voit promu à la dignité de VUP, pour peu que son conducteur se soucie des non-assistés. En côte, ce n’est pas facile de trouver le tempo qui convienne à tous, sur le plat ce n’est pas très sorcier. Je suis d’avis que le VUP qu’est le VAE devrait être remboursé par la Sécu, ou être subventionné par la mairie, faute d’être financé par le club.
Ce matin, nous étions 13 puis 12 à affronter les bourrasques, Gégé s’étant contenté d’une petite escapade, en prélude à son défi 78 (marche et VTT pour fêter sportivement ses 78 balais – respect). Comme j’étais le seul à ne pas disposer d’un vélo allégé, il a bien fallu que je compense mon handicap en faisant profiter le peloton de mon surcroît de watts. Opération gagnant-gagnant, puisque plaisir partagé est plaisir augmenté.
Le VUP est une autre façon de pratiquer le vélo, en même temps qu’un plaisir de septuagénaire. Il ne permet pas de rajeunir, faut pas se leurrer, mais le fait est qu’il allège le poids des ans. Ceci étant acquis, et pour ne pas devenir lourd, j’éviterai désormais d’y revenir. D’autant que le vent finira bien par faiblir et que le recours au VUP se fera moins pressant. Reynald